Déterminer les objectifs et sa capacité de financement
Avant d’investir dans l’immobilier, il est indispensable de dresser un bilan patrimonial et de connaître ses objectifs afin d’assurer le meilleur rendement possible.
Les risques liés à l’achat du bien
Cette action a un impact sur le lieu et le type d’investissement immobilier car les objectifs, les risques et les rendements ne sont pas les mêmes. Il s’agit notamment de déterminer:
- Si l’investisseur souhaite simplement un complément de revenu pour pallier à la perte de ressources à la retraite;
- Si le but est de se focaliser principalement sur la défiscalisation;
- Si le but est d’avoir un bien physique pour construire un patrimoine transmissible.
Déterminer sa capacité de financement
Déterminer sa capacité de financement consiste à faire le point sur ses actifs et ses éventuels passifs. Cette étape est nécessaire lors d’un investissement immobilier car contrairement aux livrets ou aux autres placements financiers, il n’est pas possible de récupérer son argent immédiatement. Quoi qu’il en soit, il est toujours recommandé d’investir dès le plus jeune âge.
“Déterminer sa capacité de financement consiste à faire le point sur ses actifs et ses éventuels passifs.”
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Les différents types d’investissements immobiliers
Après avoir déterminé ses objectifs et sa capacité de financement, l’investisseur choisit parmi les différents types d’investissements suivants.
Le simple investissement locatif
Il s’agit ici d’acheter un bien afin de le mettre en location et de percevoir un loyer comme complément de revenus, duquel il faudra déduire les charges et les impôts. Il peut s’agir d’une maison, d’un appartement ou d’une place de parking. En fonction de la ville, de la rue, du quartier, de la gestion et de la fiscalité, le rendement brut peut aller de 2% à 6% dans le meilleur des cas.
Les investissements de défiscalisation
Il existe des dispositifs de défiscalisation visant à obtenir une réduction d’impôts selon le bien immobilier ciblé. La loi Pinel, introduite en 2014, permet de réduire la charge fiscale sur les logements neufs. La loi Malraux, adoptée en 1962 et la Loi Denormandie, entrée en vigueur en 2019, permettent une imposition allégée sur les logements anciens qui nécessitent une rénovation.
Le crowdfunding
Il s’agit d’un financement participatif pour acheter un bien immobilier ou le construire via un intermédiaire qui met en relation l’investisseur avec le porteur de projet. Ici, l’investisseur n’est pas propriétaire mais juste un apporteur de fonds.
La SCPI
C’est un investissement collectif qui se fait sur une plateforme via un intermédiaire. L’investisseur détient des parts qui peuvent être investies dans différents projets, ce qui permet de diversifier son capital. La gestion locative est assurée par la société de gestion, ce qui apporte une certaine sérénité.
Le neuf ou l’ancien
Investir dans l’immobilier récent offre une longue perspective sans se soucier des travaux. Cela permet aussi de bénéficier des dernières normes du bâtiment, notamment l’économie d’énergie. De plus, l’immobilier neuf permet de bénéficier de la garantie décennale et les charges locatives sont moins élevées, elles sont divisées par deux en moyenne par rapport à l’ancien. Ce dernier offre cependant une plus belle architecture et bénéficie d’un bon emplacement. De plus, son rendement est plus élevé que le neuf, jusqu’à 6% brut contre 2% à 3,5% brut.
Conclusion
Face aux différentes possibilités d’investissement dans l’immobilier, il peut être difficile de faire le meilleur choix en fonction de sa situation. Passée cette étape, il est important de cibler le positionnement géographique du bien, facteur clé du rendement de son investissement.